Les vannes sont des éléments indispensables au fonctionnement d’un moulin hydraulique. De plusieurs types elles ont deux rôles. Le premier est de bloquer l’eau pour qu’elle n’atteigne pas les éléments qui servent à récupérer l’énergie de l’eau (ici la roue). Le second opérer aux réglages du débit qui varie avec la hauteur d’eau et le couple résistant. Au moulin, en plus du clapet de déchargeait y a quatre vannes dont une réglante. Elles sont toute du même type en grosses planches de chêne empilées les unes sur les autres horizontalement. Ces planches de 8CM d’épaisseur sont tenues entres elles par des fer-plats métalliques. Sur la partie supérieure des vannes est attaché une crémaillère qui sert à les manoeuvrer. Cette dernière coulisse par une manivelle.
Pas de frein à disques sur les roues à aubes ! Le seul moyen d’arrêter une roue est de fermer l’eau. On comprend vite l’intérêt d’une étanchéité. La vanne terminée a remplacé un épais mur de béton fait en 1980. La structure a été montée en une semaine. Avec Joël, mon ancien voisin, nous avons travaillés jour et nuit, en effet l’eau menaçait de monter car en relation directe avec la pluie qui tombait fort.
Au travers du plancher également en réfection on peut voir que le niveau d’eau est déjà monté. Pas grave le béton est sec et pour le montage rien de très compliqué. Il faut juste respecter le centrage de la bulle du niveau, le reste n’est qu’assemblage et patience.
Joël a été d’une aide indispensable, avec lui en une semaine c’était fait.
Le montage des bastaings de chêne (1,1T au M3) n’est pas bien compliqué. Il faut juste les faire glisser depuis le haut dans un espace réservé puis les relier entre eux par des fer-plats. Il faut prévoir un bon maintien sous peine de voir tout voir tout descendre au fond de l’eau. L’épuisette bien visible sur la photo a été utile pour des outils bloqués par le mur encore présent…
L’eau a encore montée et les bois qui font office de batardeaux se montent les uns après les autres.
Il est nécessaire de prévoir un espace latéral assez conséquent pour leur glissement dans le rail métallique et ce d’autant plus s’ils sont dans l’eau. Si les jeux sont trop serrés, avec l’eau le chêne gonfle et risque de se bloquer dans les glissières.
En 2016 motorisation de la vanne. Plusieurs avantages : moins de bruit car le cliquet est débrayé, moins difficile a manoeuvrer notamment quand le niveau de l’eau est haut. Demain possibilité de manoeuvre en automatique en fonction du niveau de l’eau. Pour ça un automate avec des capteurs à ultrason seront utilisés. Sur le site la position ouverte ou fermée de la vanne apparaitra.
